European stories and legends
Nouveaux contes bleus d’Edouard Laboulaye
Il y avait une fois une mère qui avait une fille très paresseuse et qui n’avait de goût pour aucune espèce de travail. Elle la conduisit dans un bois, auprès d’un carrefour, se mit à la battre de toutes ses forces. Près de là passait par hasard un seigneur qui demanda à la mère pourquoi ce rude châtiment. — Mon cher seigneur, répondit-elle, c’est que ma fille est une travailleuse insupportable : elle nous file jusqu’à la mousse qui garnit les murs. — Confiez-la-moi, dit le seigneur, je lui donnerai de quoi filer toute son envie. — Prenez-la, dit la mère, prenez-la, je n’en veux plus. Et le seigneur l’emmène à sa maison, ravi de cette belle acquisition. Le soir même, il enferma la jeune fille toute seule dans une chambre où était un grand tonneau plein de chanvre. C’est là qu’elle se trouva dans une grande peine. — Comment faire ? Je ne veux pas filer, je ne sais pas filer ! Mais, vers la nuit, voici trois vieilles sorcières qui frappent à la fenêtre, et la fille les fait entrer bien vite. — Si tu veux nous inviter à tes noces, lui dirent-elles, nous t’aiderons à filer ce soir. — Filez, Mesdames, répondit-elle bien vite, je vous invite à mon mariage. Et voilà les trois sorcières qui filent et filent tout ce qu’il y avait dans le tonneau, tandis que la paresseuse dormait à loisir. Le matin, quand le seigneur entra dans la chambre, il vit tout le mur garni de fil, et la jeune fille qui dormait. Il sortit sur la pointe du pied et défendit que personne entrât dans la chambre, afin que la fileuse pût se reposer d’un si grand travail. Cela n’empêcha pas que, le jour même, il ne fit apporter un second tonneau plein de chanvre, mais les sorcières revinrent à l’heure dite, et tout se passa comme le premier jour. Le seigneur fut émerveillé, et, comme il n’y avait plus rien à filer dans la maison, il dit à la jeune fille : — Je veux t’épouser, car tu es la reine des filandières. La veille du mariage, la prétendue fileuse dit à son mari : — Il faut que j’invite mes tantes. Et le seigneur répondit qu’elles seraient les bienvenues. Une fois entrées, les trois sorcières se mirent auprès du poêle ; elles étaient horribles ; quand le seigneur les eut vues dans toute leur laideur, il dit à sa fiancée : — Tes tantes ne sont pas belles. Puis, s’approchant de la première sorcière, il lui demanda pourquoi elle avait un si long nez. — Mon cher neveu, répondit-elle, c’est à force de filer. Quand on file toujours, et que toute la journée on branle la tête, le nez s’allonge insensiblement. Le seigneur passa à la seconde, et lui demanda pourquoi elle avait de si grosses lèvres. — Mon cher neveu, répondit-elle, c’est à force de filer. Quand on file toujours, et que toute la journée on mouille son fil, les lèvres grossissent insensiblement. Alors il demanda à la troisième pourquoi elle était bossue. — Mon cher neveu, dit-elle, c’est à force de filer. Quand on est assise et courbée toute la journée, le dos se plie insensiblement. Et alors le seigneur eut grand-peur qu’à force de filer sa femme ne devint aussi horrible que ces trois Parques, il jeta au feu quenouille et fuseau. Si la paresseuse en fut fâchée, je le laisse à deviner à celles qui lui ressemblent. — Mon conte est fini. — Je vois avec plaisir, dis-je à mon Dalmate, qu’en votre heureux pays les femmes réussissent sans peine et sans esprit. — Pas du tout, s’écria mon insupportable conteur, il n’y a pas d’endroit au monde où les femmes soient tout à la fois plus fines et plus sages. Ne savez-vous pas comment la fille d’un mendiant épousa l’empereur d’Allemagne, et, tout empereur qu’il fût, se montra plus habile et meilleure que lui ? — Encore un conte ! m’écriai-je. — Non, pas un conte, reprit-il, mais une histoire ; vous la trouverez dans tous les livres qui disent la vérité.
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Pan kotek był chory i leżał w łóżeczku, I przyszedł kot doktór: „Jak się masz koteczku!“ „Źle bard...
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Troskliwa o los dziecięcia, Rzekła koza do koźlęcia: „Wychodzę teraz na paszę, Siedzże tu spok...
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Idziemy na przechadzkę, hej piesku, chodź z nami! „Chętniebym poszedł z panami; Ale nie mogę.“ M...
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Przyjdzie czasem bieda wielka, Niema ziarnek dla wróbelka, I aż wtenczas się pożywi, Gdy mu d...
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Twardowski - znany ze swego sprytu, humoru i rozlicznych talentów - uważany był za czarnoksiężnika,...
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Dawno, dawno temu pod Wawelem żył okrutny smok. Nikt nie mógł sobie z nim poradzić! Na Wawelu panow...
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Dawno, dawno temu, gdy Kraków był jeszcze niewielkim miastem, jego mieszkańcy żyli w niepewności i s...
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Krzepki w sobie zwitek, Nowa miotła z buńczucznie szeleszczących witek Zetknęła się z miotliskie...
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Głupie wszystkie ptaki! Rzekła sowa. Na te słowa Jaki taki Dalej w krzaki; Miłość własną ma i p...
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Osiołkowi w żłobie dano: w jednym owies, w drugim siano. Uchem strzyże, głową kręci i to pachnie...
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Z pięknej róży motyl płowy wychyliwszy trochę głowy, zwołał braci rój niestały i nuż im prawić mo...
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